terça-feira, 14 de novembro de 2006

Os homens que apanham conchas...

O mundo pode dividir-se em dois: os homens que apanham conchas e os que não as apanham nem nunca apanharam. Os que as apanham são estranhamente poucos. Não sei porque não o fazem, se por vergonha, se por indiferença, se por terem aprendido em algum lugar oculto que os homens não o devem fazer. Eu deixo-me comover por estas pequenas coisas, são elas que me transportam a lugares que têm mais luz, cada vez mais luz ou outra luz. E aprendi que a luz é qualquer coisa que nos pode iluminar sem nos cegar.
Quando forem à praia olhem e reparem em quem apanha conchas, pode estar aí o segredo do universo.
(mas não façam perguntas indiscretas...fiquem só a contemplar, podem aliás fazer como eu...eu parece que nem estou a ver!)
CC

PS- JV, tu apanhas conhas? Com os teus filhos ou sem eles?

1 comentário:

João Torres disse...

Alguns homens têm vergonha de muitas coisas: de apanhar conchas, de chorar, de parecerem fracos... No meio disso tudo há muita hipocrisia e é vê-los (nas praias desertas) a apanhar conchas às escondidas ou então a fingirem ser muito mais fortes do que são!

Deixo aqui a canção que Régianni canta(va) tão bem:

La honte de pleurer

Paroles: Claude Lemesle.
Musique: François Bernheim

Il est là comme un imbécile
De la rosée au bord des cils
Le cœur abruti de chagrin
Il se regarde dans la glace
Où vaguement un ange passe
Une femme au regard lointain

Et c'est peu dire qu'il vacille
Il sent son corps piquer en vrille
Il entend les mots de l'adieu
Lui faire une blessure comme
Les meutrissures dont les hommes
Ont souiilé les mains du bon dieu

Il faudra bien qu'on me raconte
Pourquoi il faut toujours tricher
Que l'on m'explique où est la honte
Pour un homme de pleurer

Ce n'est pas grave non c'est pire
C'est le point de non revenir
C'est la sirène de la mort
Qui lui murmure des mots tendres
Des mots impossibles à entendre
Pour celui qui espère encore

A des milliers de kilomètres
Un chien peut retrouver son maître
Et lui ne craint pas ce chemin
Mais s'il venait lui rapporter
Le caillou qu'elle lui a jeté
Elle le rejetterait plus loin

Alors il fond, il se défait
Il devient son propre reflet
Il n'est plus que l'ombre de lui
Et comme son corps n'a plus de larmes
Il verse celles de son âme
Il verse celles de la pluie

Pourtant il ne veut pas mourir
Pourtant il ne veut pas pourrir
Parce qu'elle existe
Et parce qu'un jour pas impossible
Il la verra belle et paisible
Passer gaiement sur un trottoir